En ce mois de mars dédié aux femmes,  voici, entre autres, des réalités qui interpellent...

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Bukavu: les femmes manifestent pour dire « NON » au harcèlement sexuel

https://www.voaafrique.com/a/les-femmes-disent-non-au-harc%C3%A8lement-sexuel/4840076.html

Casser des pierres pour survivre!

actualite.cd , mercredi 20 mars 2019

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Femmes qui cassent des pierres pour nourrir leurs familles.

 

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Elles sont veuves, mères de famille, épouses…Du lundi au dimanche, elles passent des journées harassantes sous le soleil à casser des pierres dans le but de subvenir aux besoins de leurs familles. Aujourd’hui, ACTUALITE.CD vous propose le portrait de Elodie, Nathalie et Sylvie. l est 14 heures, Nathalie Kamwanya est assise sous une paillote sur le tronçon de route appelée Nzela ya Mayi dans la commune de Ngaliema. Nathalie n’a pas eu la chance de terminer ses études, cette mère de huits enfants cassent des pierres au quotidien. C’est la principale source de revenu pour elle et ses proches. « Nous cassons ces pierres pour  les vendre à ceux qui travaillent dans la construction. J’ai arrêté mes études parce que je voulais me marier. Peu de temps après, mon mari qui était conducteur de véhicule a perdu son emploi. Aujourd’hui, nous vivons essentiellement grâce à ce que je gagne dans ce métier», confie-t-elle, sourire aux lèvres.

A quelques mètres, Elodie Mwadiamvita casse aussi des pierres. Elodie est veuve, elle s’est lancée dans cette activité peu de temps après le décès de son époux. C’est comme ça qu’elle parvient à nourrir et scolariser ses enfants. «Cela va faire vingt ans que je casse des pierres. Quand mon mari est décédé, je n’ai trouvé aucune autre activité. J’ai cinq enfants et cinq petits fils à ma charge. Le peu d’argent que je gagne, j’essaie de le répartir selon les besoins de chaque enfant. Mon rêve, c’est de voir mes enfants gagner leurs vies et m’aider à sortir de cette souffrance,»explique-t-elle les  mains et les pieds couverts de poussières.

Difficile pour ces femmes de s’occuper d’elle même. Le bien être de leur famille passe avant tout. C’est le cas de Sylvie Punda, épouse d’un militaire, enceinte et mère de six enfants, la  quinquagénaire aide son mari à répondre aux besoins de la famille. « Je casse des pierres depuis quatre ans. Le salaire de mon époux ne permet pas de répondre à tous les besoins de la famille. Grâce à ce métier, notre fille est aux humanités, elle compte poursuivre ses études universitaires. Les garçons eux préfèrent la mécanique,» dit-elle.

Une stratégie de vente et un horaire à respecter

Ces femmes se sont imposé une stratégie de vente. Pas question de vendre seule au-delà de 10 tonnes par jour ."Nous ne vendons que des petites quantités. Le seau de 5 litres est fixé 2000 francs congolais. Une quantité de sac de ciment coûte 6000 à 8000 FC, tout dépend de la nature du client. Pour les grandes quantités au-delà de 10 tonnes, chaque casseuse donne une partie de sa marchandise, explique Elodie Mwadiamvita. Du lundi au dimanche, elles cassent des pierres sans relâche. « Je casse des pierres de 07 heures à 17 heures tous les jours de la semaine. Dimanche, je vais d’abord au culte puis je viens travailler. Parfois, je travaille par rapport aux rendez-vous que j’ai avec mes clients », explique Sylvie Punda. A part cette activité, ces femmes casseuses détiennent des petits commerces  pour équilibrer leurs revenus. Prisca Lokale

Un consensus politique Tshisekedi – Kabila s’impose

Le Potentiel, 21 mars 2019

 

La suspension de l’installation du Sénat a créé un tsunami autant dans la classe politique que dans l’opinion publique. Malgré la violente réaction du FCC faisant état de violation flagrante de la Constitution, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi n’a daigné remettre en cause l’une des décisions de la dernière réunion interinstitutionnelle. Comment va se dénouer cette crise ? Quelles sont les pistes à explorer ? Ce questionnement appelle un consensus politique entre le président Félix Tshisekedi (CACH) et Joseph Kabila(FCC).

 

Présente à la dernière réunion interinstitutionnelle qui a décidé de suspendre la mise en place du Sénat issu des résultats des sénatoriales du 15 mars 2019, la Céni semble avoir pris acte de cette décision. Son silence autour de ce dossier vaut d’une certaine manière acquiescement ? Ce n’est pas pour autant que le dossier est clos. Car, après la suspension de l’installation du Sénat, il faut maintenant trouver une voie de sortie pour donner à la chambre haute du Parlement ses nouveaux membres. Du parquet général près la Cour de cassation, l’on apprend que des enquêtes commencent déjà à livrer leurs premiers indices. Les compagnies de téléphonie mobile réquisitionnées par les services de la Cour, apprend-on, ont fourni aux enquêteurs des relevés téléphoniques, des conversations et des SMS mettant en cause les corrupteurs et les corrompus. Des indices qui corroborent la thèse d’une vaste corruption aux sénatoriales du 15 mars 2019. Que reste-t-il donc à faire ? C’est tout le problème.

En attendant les conclusions des enquêtes initiées au niveau de la Cour de cassation, nombre d’analystes préconisent une situation politique pour une issue apaisée de ce couac qui risque de compromettre la poursuite du processus électoral. D’ores et déjà, le FCC, plateforme politique de Joseph Kabila, a marqué son opposition à l’option levée par la dernière réunion interinstitutionnelle. Le FCC, qui crie désormais à la violation de la Constitution, a dit attendre du chef de l’Etat son implication personnelle pour ne pas « entraver la mise en place des institutions », principalement le Sénat. Ce qui, à première vue, devrait une fois de plus passer par des concertations directes entre les deux camps, à savoir le FCC et le CACH.

La clé du problème

 

A ce jour, la Céni n’a pas voulu réagir aux décisions de la réunion interinstitutionnelle, compte tenu certainement de la dimension hautement politique de cette affaire. Si la Cour a peut-être du mal à réunir les éléments de flagrance qui devraient attester l’existence de la corruption aux sénatoriales du 15 mars, des sources internes indiquent que ses enquêteurs ont pu intercepter des appels et des messages audio entre les corrompus et les corrupteurs du 15 mars. Autant d’indices qui pourraient faire avancer les enquêtes.

Mais, pour un problème politique, la solution pourrait tout aussi être éminemment politique. C’est, semble-t-il, la voie que privilégient les acteurs politiques dans les deux camps qui forment la coalition au pouvoir. Grand gagnant de ces sénatoriales, le FCC redoute que le gel de l’installation du prochain Sénat ne conduise à l’annulation de l’élection sénatoriale du 15 mars. Sur ce point, le FCC a dit qu’il n’est prêt à transiger. Il considère dès lors la victoire de ces candidats comme un acquis irréversible. Mais, de l’autre côté, il y a le chef de l’Etat qui, prenant en compte des indices probants de corruption qui ont entouré ces élections, ne serait pas non plus prêt à revenir sur les décisions de la réunion interinstitutionnelle, prise à l’unanimité des membres présents à la réunion du lundi 18 mars 2019.

C’est dire que l’un comme l’autre ne voudrait perdre la face dans cette affaire. Chacun fait prévaloir son orgueil. Il faut donc craindre un enlisement. Ce qu’il faudrait éviter, à tout prix. C’est dire combien les deux acteurs majeurs de cette crise pèsent pour un probablement dénouement en douceur. Le président Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont la clé du problème. Ils sont dans l’obligation de rencontrer pour voir dans quelle mesure sortir de cette impasse, sans que l’un et l’autre ne s’en sortent affaiblis. On n’est en face d’une crise politique évidente. Et les acteurs qui sont au centre de ce contentieux ont l’obligation de se surpasser et aller au-delà de leur orgueil pour éviter à ce que tout l’édifice ne s’écroule. Déjà, pour obtenir les élections du 30 décembre 2018, le Congo est passé par une série d’épreuves, couronnée le 24 janvier 20419 par une passation pacifique et civilisée du pouvoir entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. C’est un acquis à préserver à tout prix dans la voie de la consolidation de la démocratie congolaise.

Certes, la corruption à grande échelle qui a entouré les sénatoriales a été un coup dans la poursuite du processus électoral, ce n’est pas pour autant qu’il faille jeter l’eau de bain et le bébé. Un compromis Tshisekedi- Kabila s’impose. C’est en tout cas ce consensus qui devra guider le travail de la Céni dans la voie du parachèvement du cycle électoral. Au problème politique soulevé par la décision du 18 mars 2019, l’opinion s’attend donc à une solution qui relèvera aussi du domaine politique. Tous les regards sont donc rivés vers le président Tshisekedi et l’autorité morale du FCC, Joseph Kabila.

 

Le professeur André Mbata affirme que les récentes décisions de Félix Tshisekedi sont conformes à la Constitution

7aur7.cd, 21 mars 2019

Contrairement à ce qui se raconte dans certaines chapelles politiques, le professeur de Droit André Mbata affirme dans une interview accordée à la télévision Univers Groupe que les récentes décisions prises par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sont strictement conformes à la Constitution. Brandissant l’article 160 alinea 2, de la Constitution, ce constitutionnaliste indique que l’election des sénateurs et celle des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale avaient été organisées dans l’irrégularité. ” Sur le plan constitutionnel, ces élections sont entachées d’irrégularités. Elles auraient dû être organisées après que la Cour Constitutionnelle ait déclaré le règlement intérieur de cette assemblée délibérante conforme à la Constitution. Ce qui n’a pas été fait”, a déclaré le professeur André Mbata.

Pour cet homme de science, en suspendant la mise en place des sénateurs élus et en reportant sine die les élections des gouverneurs, le président de la République n’a fait que respecter la Constitution. ” Le président de la République jure solennellement de défendre la Constitution. Qu’est ce qu’il devrait faire lorsque la CENI et les Assemblées provinciales violent cette Loi des lois”, s’est-il interrogé. Rappelons que la décision de la réunion interinstitutionnelle de suspendre la mise en place des sénateurs et de reporter les élections des gouverneurs avait été rejetée tour à tour par le PPRD, le FCC, parti et regroupement chers à Joseph Kabila et par le MLC de Jean-Pierre Bemba. Orly-Darel Ngiambukulu

Début des auditions sur les allégations de corruption des députés provinciaux et sénateurs nouvellement élus

Radio Okapi, publié le mercredi, 20 mars 2019

 

Le Parquet général près la Cour de cassation confirme le début des auditions sur les allégations de corruption dont font l’objet les députés provinciaux et les sénateurs nouvellement élus. Une équipe des hauts magistrats vient d’être déployée en province pour superviser l’instruction des faits dénoncés et dont le parquet a été saisi. Selon l’Avocat général près la Cour de cassation Jacques Melimeli, qui a accordé une interview ce mercredi 20 mars à Radio Okapi, la célérité sera de mise et ces enquêtes aboutiront certainement à des poursuites« Je confirme déjà que dans certains parquets généraux de notre pays, les auditions ont commencé. Le procureur général près la Cour de Cassation a déjà décidé de déployer une équipe de hauts magistrats pour aller superviser tous les procureurs généraux qui sont en train d’enquêter et d’instruire sur tous ces dossiers relatifs aux actes de corruption dénoncés. La célérité sera de mise. La répression sera rapide, mais aussi certaine », promet Jacques Melimeli.

Le parquet général près la Cour de cassation a été saisi par des plaintes qui lui avaient été adressées et il avait déclenché l’action publique depuis plusieurs jours. « Depuis, il y a aussi des allégations de la corruption lors du scrutin des sénateurs qui avaient été dénoncées. Dès qu’un fait infractionnel est dénoncé, le ministère public déclenche l’exercice de l’action publique pour constater l’infraction, identifier les auteurs, les coauteurs et les complices, réunir les éléments de preuve à charge ou à décharge », rappelle Jacques Melimeli. Le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi avait décidé lundi 18 mars, au cours d’une réunion interinstitutionnelle, de suspendre l’installation des sénateurs nouvellement élus et de la tenue prochaine de l’élection des gouverneurs, à cause des allégations de corruption. Il avait instruit à cet effet le procureur général près la Cour de cassation de diligenter des enquêtes contre les corrupteurs et les corrompus dénoncés au cours de ces élections des sénateurs.

Assemblée Nationale : Les députés rejettent la proposition de Delly Sesanga sur la réduction de leurs émoluments

7sur7.cd, 21 mars 2019

Le député national Delly Sesanga élu de la circonscription électorale de Luiza dans le Kasaï Central a, dans le cadre de l’examen du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, proposé mercredi 20 mars dernier la réduction des émoluments de députés nationaux ainsi que le train de vie de la chambre basse du Parlement. Cette proposition a été rejetée par la plénière à la grande déception du président du parti politique Envol, Delly Sesanga. “Profondément déçu de voir que les élus nationaux ne sont pas engagés sur la voie de consacrer l’essentiel de l’effort national à la reconstruction de ce pays. Il faut savoir que le fonctionnement de nos institutions consomme l’essentiel des ressources publiques. Aujourd’hui quand vous ne prenez rien que l’exécution du budget de l’année dernière, vous verrez que pratiquement 70% des ressources servent à payer le salaire et assurer le fonctionnement des institutions”, a déclaré à la presse Delly Sesanga.

Ça veut dire qu’à partir de ce moment-là poursuit-il, on n’a pas le moyen pour faire les investissements pour l’avenir, construire les écoles, les centres de santé, les routes et développer ce pays pour son avenir. Delly Sesanga persiste et signe qu’on ne peut pas consacrer toutes les ressources du pays à faire fonctionner les institutions. Il souhaite que les députes nationaux, qui touchent 10 fois plus que le secrétaire général à la fonction publique, plus haut fonctionnaire dans l’administration de l’État, réduisent de moitié leurs émoluments.

“Les salaires trop élevés dans la sphère publique, font qu’aujourd’hui la politique attire vers elle tous les talents y compris ceux qui relèvent du livret de la société. Tout le monde rêve de devenir politique non pas pour servir mais parce que la politique est la seule voie qui permet un enrichissement rapide. Je voulais que l’Assemblée nationale donne le ton en assurant la réduction de son propre train de vie, celui des députés et ensuite s’attaquer à ceux des autres”, conclut Delly Sesanga. Les députés nationaux vont poursuivre ce jeudi 21 mars, l’examen article par article du projet du règlement d’ordre intérieur qui doit régir l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Rappelons par ailleurs qu’un député national touche 4.000$ par mois sans compter les primes et autres avantages. Jephté Kitsita

Nangaa, Basengezi et Mukolo frappés des sanctions américaines !

zoom-eco.net, 21 mars 2019

Le Département du Trésor américain vient de sanctionner trois hauts responsables de la Rd Congo (RDC). D’après un communiqué officiel, ces sanctions sont prises en vertu de l’ordre exécutif 13413, tel que modifié par le décret 13671, qui autorise les sanctions à la lumière d’actions ou de politiques qui sapent les processus ou les institutions démocratiques en RDC. Corneille Nangaa (président de la CENI), Norbert Basengezi Katintima, (vice-président de la CENI), et Marcellin Basengezi Mukolo (conseiller à la CENI) sont les trois victimes de ces sanctions américaines dénoncées par le pouvoir de Kinshasa.

 

Toutefois, le Département du Trésor évoque des raisons du gel de tous les actifs des personnes désignées se trouvant sur le territoire américain et leur interdiction aux personnes vivant aux États-Unis d’effectuer des transactions avec elles. « Cette action fait suite à la corruption persistante de hauts responsables au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de l’ancien gouvernement de Kabila en RDC pour entraver et retarder les préparatifs en vue d’élections crédibles et inclusives », a déclaré Sigal Mandelker, sous-secrétaire au Trésor, chargé du terrorisme et du renseignement financier. En prenant cette mesure, les USA affirment être aux côtés du peuple congolais qui s’est rendu aux urnes le 30 décembre. Cependant, restent – ils préoccupés par un processus électoral défaillantEt de préciser : « après l’élection présidentielle, la CENI a continué à entraver le processus démocratique et n’a pas réussi à faire en sorte que le vote reflète la volonté du peuple congolais personnes. » En rappel, il y a exactement un mois que le Département d’Etat américain a procédé à une désignation publique de cinq personnalités congolaises dont les trois précitées et engagées des restrictions de visas en raison de leur implication dans une corruption importante, des violations des droits de l’homme, des abus ou une atteinte à la démocratie. Emilie MBOYO

Gabriel Amisi aux militaires à Goma : “Tout celui qui va enfreindre les lois sera arrêté, qu’il soit chef ou moins gradé. C’est le message du Commandant suprême”

7sur7.cd, 21 mars 2019

Le chef d’État-major général adjoint en charge des opérations, Gabriel Amisi Kumba Tango Fort, a transmis mercredi 20 mars dernier, le message du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux militaires et policiers, lors d’une parade mixte FARDC/PNC dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Prenant la parole, le général Amisi rappelle que le président de la République insiste sur la disciple au sein de l’armée et de la police.

“Le Commandant suprême que les civils appellent président de la République m’a dit trois mots à vous transmettre. Le premier, il m’a chargé de dire aux policiers et aux militaires qu’ils restent fidèles et loyaux envers leurs pays. Cela veut dire que la discipline demeure pour toujours. Le deuxième message est qu’il se bat pour améliorer le social des policiers et militaires. Le dernier mot, le commandant suprême dit que tout celui qui ira à l’encontre des lois du pays, sera arrête et déféré devant les juridictions militaires. Cela veut dire en commençant par nous les chefs jusqu’au dernier militaire”, a déclaré le général Amisi. Pour rappel, le 19 mars dernier le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dirigé la 2ème réunion du Haut commandement militaire à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa. Jephté Kitsita

Les États-unis saluent la politique de Félix Tshisekedi, mais ils réclament des comptes à rendre aux auteurs du meurtre des experts de l’ONU au Kasaï

Hervé NTUMBA , Le Potentiel, 21 mars 2019

 

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est entrain de gagner la confiance des États-Unis. Ces derniers sont convaincus que le chef de l’État congolais répond aux attentes des Congolais. Toutefois, ils continuent de réclamer des comptes à rendre aux responsables du meurtre des experts de l’ONU au Kasaï. L’ambassadeur Jonathan Cohen, représentant permanent par intérim de la mission américaine auprès des Nations Unies s’est exprimé en marge d’une réunion du conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo ce lundi dernier. « Depuis son entrée en fonction, le président Tshisekedi a réagi à ce moment historique en s’engageant à lutter contre la corruption, à mettre un terme aux violations des droits de l’homme par les forces de sécurité de la RDC, à améliorer la sécurité, à renforcer le climat des investissements de la RDC et à promouvoir le développement » a-t-il introduit son allocution.

 

Pour Jonathan Cohen, la politique de Félix Tshisekedi répond aux attentes des Congolais. « Deux mois à peine après ce transfert historique du pouvoir, le peuple congolais commence déjà à constater des développements positifs. Le mois dernier, le président Tshisekedi a décidé d’arrêter et de poursuivre les policiers accusés d’avoir tiré sur des manifestants pacifiques. Il a libéré des prisonniers d’opinion et s’est engagé à réformer l’Agence nationale du renseignement, une organisation abusive, et à fermer des centres de détention non officiels », poursuit le diplomate américain.  Compte tenu de sa bonne politique, ce dernier exhorte le président Tshisekedi à respecter les engagements qu’il a pris de mettre en œuvre une vision prometteuse pour l’avenir de la RDC en l’invitant à son gouvernement qui l’aidera à bien mener son action.

 

Par ailleurs, il rappelle le vœu des États-Unis à voir les auteurs du meurtre des experts onusiens au Kasaï être punis. « Cela fait deux ans que les experts de l’ONU Michael Sharp et Zaïda Catalan ont été assassinés », a-t-rappelé. Dans cet ordre d’idées, il exhorte le Conseil à continuer d’appuyer le mécanisme de suivi des Nations-Unis à mener les enquêtes en vue de rétablir les responsabilités.  Donc, les États-Unis se disent disposer à travailler avec le nouveau gouvernement pour accompagner le peuple congolais à vivre le changement qu’attend apporter le nouveau régime. Hervé Ntumba

 

Après Franck Diongo, Firmin Yangambi et consorts: Eugène Diomi Ndongala libéré !

La Prospérité, 20 MARS 2019

 

Enfin, il quitte la Prison Centrale de Makala aujourd’hui. Mais, le Ministre de la Justice délimite le champ de cette  libération. Dans un Arrêté, il lui indique toutes  les conditions et prévient qu’il devra se présenter chaque lundi devant le Procureur Général près la Cour de Cassation. Donc, il ne peut ni sortir du pays sans l’autorisation préalable du Procureur Général près la Cour de Cassation, ni se retrouver à quelque 500 m d’une école des filles pendant les heures des cours. Dans la même optique, Eugène DiomiNdongala devra s’interdire, de par son comportement, de faire des déclarations ou de  se livrer à des activités politiques de nature à troubler l’ordre public et le bon fonctionnement des institutions.  Du côté de la Démocratie Chrétienne, son parti politique, tout en décriant toutes ces conditions-là, les dirigeants se félicitent, néanmoins,  de cette libération. Ils invitent, par ailleurs, les militants ainsi que les autres sympathisants à réserver un accueil délirant à Eugène DiomiNdongala, dès sa sortie de la Prison Centrale de Makala et de l’accompagner jusqu’à sa résidence.

Faire oublier Kalev et humaniser l’ANR, les défis d’Izium Kakiak

actualite.cd, mercredi 20 mars 2019

C’est un homme discret. Beaucoup parmi les activistes qui ont été incarcérés dans les cachots de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) n’ont appris son nom que ce mardi. Certains n’ont que des vagues souvenirs d’un homme qu’ils ont rarement eu à côtoyer pendant leur séjour dans ce qui apparaissait comme la plus redoutée branche du système répressif des précédents régimes.

Originaire d’Idiofa, c’est à l’Université de Lubumbashi (UNILU) que Justin Inzun Kakiak a étudié. Il intègre les services des renseignements au début des années 1980 et gravit tous les échelons. Il connaît donc la maison. Il a d’abord rejoint le Département de la sécurité intérieure (ANR/DSI) où il s’est habitué avec le renseignement intérieur et la sécurité de l’État. De simple agent à cadre de direction, l’homme a traversé les époques. De Mobutu aux deux Kabila, il a développé la maîtrise de l’organisation interne de l’agence : directions provinciales, directions spécialisées, etc. Il est également parmi les rares à avoir travaillé pour le Département de la sécurité extérieure (ANR/DSE) qu’il a dirigé avant d’être nommé adjoint de Kalev Mutond.

Effacé, discret, il aura la tâche de bâtir la nouvelle ANR, selon la vision de Félix Tshisekedi. « Il n’y aura plus de répression au Congo pour les opinions politiques. J’ai été très clair lorsque j’ai tenu la première réunion du Conseil supérieur de la défense. L’Administrateur général de l’ANR y avait été convié. Je lui avais très clairement dit que je voulais humaniser les services des renseignements. On ne peut plus avoir les services des renseignements qui sont une police politique pour mettre les gens dans les cachots qui ne sont pas d’ailleurs aux conditions standards, ça c’est fini », avait affirmé Félix Tshisekedi devant les ressortissant Congolais en février, à Windhoek (Namibie). L’une des ses premières tâches devrait d’ailleurs être de se rassurer que tous les cachots de l’ANR sont fermés, comme l’avait promis Félix Tshisekedi.

Lire aussi: RDC : la première décision du nouveau président de la République devra être le limogeage du chef de l’ANR (Carbone Beni)

 

24 milliards de FC enregistrés au compte reliquat paie des fonctionnaires

Par Desk Eco,  20 mars 2019

Depuis la mise en place du processus de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, le compte reliquat enregistre un actif de 24 milliards de francs congolais. C’est ce qu’affirme le directeur général en charge de la politique monétaire et opérations bancaires de la Banque centrale du Congo (BCC), M. Jean-Louis Kayembe wa Kayembe, également président du comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.

Au cours d’un entretien accordé le lundi 18 mars à la radio Top Congo Fm, il a expliqué que cet argent c’est la somme des différences récoltées sur les différentes enveloppes salariales destinées à la paie mensuelle des agents et fonctionnaires de l’Etat. « Il existe un compte reliquat paie, compte créé et géré par le ministère des Finances. C’est donc le ministre des Finances qui avait instruit la BCC d’ouvrir un sous-compte du Trésor intitulé reliquat paie. Ce compte, comme tous les autres comptes de l’Etat, sont gérés par l’ordonnateur principal des comptes du Trésor qui n’est autre que le ministre des Finances. Le président du comité de suivi de la paie ne gère pas le compte reliquat…. Depuis que ce compte existe, nous avons déjà identifié plus de 10.000 fictifs », a indiqué M. Jean-Louis Kayembe. Lepetit Baende

Prolongation du moratoire accordé aux miniers sur l’exportation des concentrés de cuivre et de cobalt

Par Desk Eco,  21 mars 2019

Le ministre des Finances, Henri Yav Mulang,  qui assure l’intérim du ministre des Mines, vient de reconduire le moratoire de mise en œuvre de la « règlementation des exportations des produits miniers marchands » en l’occurrence les concentrés de cuivre et de cobalt. « Après la pertinence de la motivation de votre demande, je tiens à vous informer qu’à l’issue de la concertation avec le ministère des Finances, un moratoire allant jusqu’à l’issue de la problématique du déficit énergétique est accordé aux sociétés minières qui produisent les concentrés de cuivre et de cobalt », note le ministre ad intérim des Mines, Henri Yav Mulang, dans un courrier daté du 20 mars adressé au Secrétaire général de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Cependant, une évaluation sera effectuée semestriellement pour examiner « l’opportunité de la levée ou du maintien de moratoire », prévient le ministre. « Une évaluation sera effectuée, semestriellement, par les services des Mines et les sociétés minières pour examiner l’opportunité de la levée ou du maintien de ce moratoire. Toutefois, je tiens à rappeler l’impérieuse nécessité pour les sociétés minières produisant les concentrés de cuivre et de cobalt, de tout mettre en œuvre pour obtenir, in fine de leur process de traitement, des produits marchands plus élaborés, à même de leur permettre, ainsi qu’à l’Etat, de tirer les meilleures recettes de la production minière », a indiqué  Henri Yav Mulang dans sa correspondance  avant d’instruire le secrétaire général aux mines et le coordonnateur de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière de « prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer de l’exportation des seuls produits miniers marchands prévus dans la Nomenclature prise à cet effet ».

Selon les données du ministère des mines, les opérateurs miniers ont produit dans l’ensemble 1 239 058,72 tonnes de cuivre  en 2018 contre 1 094 638 tonnes en 2017. 81% de la production du cuivre sont constitués de cathode de cuivre. La production du cobalt est de 111 713 tonnes en 2018 dont 68,26% de cobalt électro contre 82 461 tonnes en 2017. La République démocratique du Congo n’a jamais atteint ces niveaux de production tant en ce qui concerne le cuivre que le cobalt. Amédée Mwarabu

Pas d’embellie des cours du cuivre et du cobalt en 2019 (Expert)

Par Desk Eco,  21 mars 2019

L’expert minier congolais Léonide Mupepele affirme avoir suivi dernièrement une intervention du gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) quand il signifiait que la bonne santé de l’économie congolaise pour l’année 2019 sera tributaire de deux facteurs : une bonne mobilisation des recettes fiscales et une bonne gouvernance. Et il lui donne raison d’épingler ces deux facteurs. Pour ce qui est d’abord des recettes fiscales, l’expert note que le taux de mobilisation de la Rd Congo atteint à peine 9 % du PIB, ce qui est l’un des plus faibles d’Afrique, « alors qu’il est de 30,3 % du PIB pour la Tunisie, 29 % pour l’Afrique du Sud et 20,8 % pour le Sénégal ».

Quant à la bonne gouvernance, M. Mupepele estime que « dans un pays où l’impunité et la corruption ont été érigées en mode de gestion, on n’a pas de mots assez forts pour qualifier le pillage des ressources auquel se livrent ceux qui ont la responsabilité de la gestion de la chose publique ». Il est d’avis que les nouvelles autorités ont donc du pain sous  la planche. D’autant que, soutient-il, par rapport à l’évolution des marchés des métaux au premier trimestre 2019, il semble clairement qu’il serait illusoire de compter sur une embellie des cours pour le reste de l’année 2019.

 

L’expert minier congolais indique que pour ce qui est du cuivre d’abord, l’on s’attendait ,d’après lui, à une explosion de la demande à la suite, d’une part, de l’épuisement des stocks dans les entrepôts des places boursières depuis la fin de 2018 et, d’autre part, des besoins toujours croissants de l’industrie de la mobilité électrique ainsi que des énergies nouvelles. Mais, signale-t-il, la guerre commerciale que se livrent les deux grandes économies mondiales, les Etats-Unis et la Chine, semble avoir eu raison des espérances des miniers qui ont vu ainsi les cours du cuivre osciller entre 6.000 et 6.500 USD/tonne au cours de ce premier trimestre finissant. Et d’affirmer qu’à ce jour, la plupart d’analystes ne voient pas le cuivre franchir le seuil de 7.000 Usd/tonne pour le reste de l’année.

Quant au cobalt, M. Léonide Mupepele estime que le surapprovisionnement du marché mondial par les exportations congolaises continue de démentir les prédictions des analystes qui, ayant misé sur le déclin de la production congolaise d’origine artisanale et sur l’explosion de la demande de l’industrie de l’automobile électrique, voyaient le cobalt à 60.000 Usd/tonne dès la fin de ce trimestre. L’expert minier congolais affirme que le cobalt vient de clôturer la semaine en cours à 30.000 USD/tonne, « son niveau le plus bas depuis mai 2016 »Lepetit Baende

La Taxe d’accises divise le Premier ministre et le Dircab du Chef de l’État

Desk Eco,  21 mars 2019

A travers une lettre émise en date du 11 mars courant, avec copie au Président de la République, au Premier ministre, à ses deux adjoints et au Directeur général de la DGDA (Direction générale des douanes et accises), le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, M. Vital Kamerhe, a suspendu l’exécution de l’ordonnance-loi n°18/002 du 13 mars 2018 sur la Taxe d’accises. C’était en réponse à une correspondance des membres du regroupement des industries en République démocratique du Congo (IBA Sarl, OK Plast, IBC, Mega Sarl, Noda Plast, Khalico Sprl, Kinshasa Plastique Sarl, Angel Cosmetic, Intraplast, Ghandour Industrie Congo, Congo Store Sarl, Dover Cosmetics Ltd, Swissta, Sindco Sarl, CIDI, Amigo Foods, Jad Trading, Francoplast, Promed Sarl, Unidi et BIVOP RDC) adressée au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le Premier ministre, Bruno Tshibala, vient de réagir contre cette mesure du Dircab du Chef de l’Etat. Le Chef du Gouvernement, dans sa lettre datée du mardi 19 mars 2019, dont copie adressée au Président de la République, aux Ministres de l’Industrie et des Finances, et au Directeur général de la DGDA, s’est dit surpris de cette initiative du Dircab Kamerhe, « de surseoir à l’application d’un texte juridique et de donner directement une telle instruction aux dirigeants d’un organisme public sur une question qui relève de la responsabilité du Gouvernement ».

 

Par conséquent, le Premier ministre estime qu’il ne lui parait pas indiqué que cette ordonnance-loi soit suspendue à la demande du Directeur  de Cabinet du Président de la République. Ainsi, a-t-il instruit le Ministre des Finances à poursuivre l’application de cette ordonnance-loi sur la Taxe d’accises par la DGDA. « ..Il ne me paraît pas indiqué que ladite ordonnance-loi soit suspendue à votre demande. Ainsi, le ministre des Finances, qui me lit en copie, est appelé à en poursuivre sans désemparer  l’application par la DGDA », écrit Bruno TshibalaLepetit Baende

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